Enseignement

Aaron Nimzowitsch

Né à Riga en Lettonie, Aaron Nimzowitsch fut le plus grand joueur de l’école hyper-moderne de jeu d’échecs. En 1922, il émigra au Danemark. Dans la petite chambre qu’il louait à Copenhague, il rédigea « Mon système »((Aaron Nimzowitsch, « Mon Système I » ISBN 978-2-228-88696-3 et « Mon Système II » ISBN 978-2-228-88697-0, Payot)) et d’autres grands classiques qui influencèrent largement les générations futures.

Joueur d’échecs Nimzowitsch

Sa réussite la plus marquante fut sa victoire à Carlsbad en 1929 sur Capablanca. Mais son acharnement à démontrer ses théories peu orthodoxes et ses coups parfois incompréhensibles lui coûtèrent cher lors de certains tournois.

Le théoricien échiquéen

Ce joueur d’échecs apporta une contribution significative à la théorie des ouvertures. Car il remit au goût du jour la variante Winawer de la défense française. En outre, il développa la défense indienne de la Dame et la Nimzo-Indienne. Il avait également des expressions bien à lui comme « le Pion a soif d’extension », « les Fous mordent le granit ». Les fous sont très efficaces sur les longues portées et les cases contrôlées par les fous deviennent impénétrables. Il a développé le concept de « prophylaxie ». On compte parmi ses célèbres disciples Petrosian et Karpov.

aux échecs la menace est plus forte que l’exécution !

une phrase célèbre de Nimzowitsch

Aaron Nimzowitsch est le fondateur de l’école hyper-moderne. Son style soutient que le contrôle du centre ne passe pas obligatoirement par l’occupation par des pions. Son tempérament aime manœuvrer dans des positions fermées et embarrassées. Il adore miner un centre adverse trop avancé.

Il se sert des armes de ses adversaires. Par exemple, des pions trop avancés servent de rempart contre la progression de l’adversaire. Car cela contribue à améliorer sa position.

Analyse d’un des matchs du joueur d’échecs Nimzowitsch

Partie de Paul Johner contre le joueur d'échecs Nimzowitsch en 1926

Pour conclure, voici une partie célèbre de Nimzowitsch jouée a Dresde en 1926 contre Paul Johner.



Référence